Le Soumbala - une épice traditionnelle burkinabè
Le Soumbala est une épice traditionnelle que les femmes Burkinabè, jusqu’à nos jours, perpétue sa tradition dans les arts culinaire, connaissant bien sûr ces vertus. Il renferme le goût de plusieurs condiments à la fois à en croire les plus avertie de la saveur.
Avant que les arômes manufacturés et autres produits chimiques importés, comme le Cube Maggi ne rentre dans nos mœurs et autres coutumes alimentaires, il y’avait cependant, dans nos sociétés traditionnelles, des arômes et d’autre condiments biologiques qui n’ont rien à envier au produit chimique, de leur lot de danger et d’effet secondaire sur la santé.
Sous l’ombre du grand karité, derrière les cases rondes, les femmes vaguent à leur occupation quotidienne, décortiquant à cet effet la noix du Néré. La fabrication du Soumbala demande beaucoup d’effort et surtout de la patience car son processus de transformation prend énormément de leur temps. Environs 3 à 4 jours de traitement afin d’obtenir un produit fin, prêt à la consommation.
En effet, les noix de l’arbre du Néré doivent d’abord être égrainées, décortiquées, sélectionnées, traitées manuellement et soigneusement avant d’être fermentées. Le résultat final est très apprécié. Le Soumbala fin prêt assaisonne toute sorte de sauce. Celle du tô, de la soupe de poison, de viande, et surtout du riz
Au Burkina-Faso on aime tous le fameux riz au Soumbala ou le « Moui-kolgo » en langue moagha. Peu sont les restaurants de la ville d’ailleurs qui n’ont pas le riz gras au Soumbala dans leur menu.
D’autant dirons que c’est le Cube Maggi à l’état traditionnel, propre, et sans produit chimique. Il se vent dans les marchés tout comme dans les quartiers à un prix très bas qui fait du Soumbala un produit accessible à toutes les couches sociales. Hormi le bon goût qu’il donne, les vitamines qu’il renferme, le Soumbala aurait des vertus thérapeutiques aussi connu, à savoir, régler les tensions artérielles.
Dans quel ménage au Burkina-Faso il vous ait arrivé de manquer du Soumbala dans les provisions ? C’est moins sûr.
Source: Maxime COMPAORE pour Zembalacultur
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